samedi, décembre 09, 2006

Records de chaleur en Europe pour l’automne 2006

Temperature anomaly

Cet automne 2006 aura été exceptionnellement chaud dans toute l'Europe. par exemple, les anomalies positives de températures dépassent les 7 °C pour la semaine du 26 novembre au 2 décembre, comme le montre la carte ci-dessus.

Passons en revue les différents pays :

- en France l'automne est le plus chaud depuis 1950, avec une température moyenne supérieure à la normale de 2,9 °C, loin devant les automnes 2005 (+1,4 °C) et 2000 (+1,1 °C).

- la Belgique connait son automne le plus doux depuis 174 ans.

- en Suisse, l'automne est le plus chaud depuis 1864, date des premiers enregistrements systématiques de température. Il faut monter à plus de 2500 mètres d'altitude pour trouver des températures négatives.

- dans le centre de la Grande-Bretagne, les températures automnales n'ont jamais été vues depuis le début en 1659 de l'enregistrement des données météorologiques, soit le registre le plus ancien en Europe. La température moyenne estimée pour cette année est de 12,6 degrés Celsius, le précédent record avec 11,8 degrés datant de 1730 et 1731. Pour cette année et pour la globalité du Royaume-Uni, la température moyenne devrait être de 12,6 °C, battant le dernier record de 2001 (10,5°C).

- en Autriche, l'automne 2006 est le plus chaud jamais enregistré avec des températures de 1,5 à 2,5 degrés supérieures à la moyenne.

- en Allemagne, les températures automnales enregistrées cette année sont les plus élevées depuis 1901, avec une moyenne de 12 degrés entre septembre et novembre, soit 3 à 4 degrés de plus que la moyenne des relevés depuis le début du XXe siècle. La chaleur retarde l'entrée en hibernation des chauves-souris, et les oiseaux migrateurs n'envisagent pas leur départ vers le sud.

- en Pologne, les bruyères ont repris leur floraison dans les bois autour de Varsovie.

Enfin, rappelons nous : l'année dernière, septembre 2005 avait été le mois le plus chaud depuis 1880 au niveau des moyennes de températures relevées à l'échelle de la planète et octobre 2005 avait déjà battu des records de températures en France !

Pour en savoir plus :
1. L’Europe baignée par une (très) exceptionnelle douceur (Nouvel Obs)
2. Automne 2006 : records de températures battus en Europe ! (Planète info)
3. Coup de chaleur sur l'Europe (LCI)

Crédit image : NOAA

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3 Comments:

Blogger Audrey H. said...

D'après cet article du Monde daté d'aujourd'hui, ce serait même l'automne le plus chaud... depuis cinq siècles!

samedi, 09 décembre, 2006  
Blogger Jack said...

« Y aura-t-il des hirondelles à Noël ? La LPO confirme : la migration est bouleversée
Il n’y a pas que les oies qui tardent à quitter les contrées du nord de l’Europe pour venir passer l’hiver sous nos contrées. Les oiseaux migrateurs au long cours – ceux qui hivernent en Afrique tropicale – semblent être particulièrement tardifs à partir cet automne. Et cette fois, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) le confirme : la situation n’est pas normale !
De mémoire d’ornithologue, on n’avait jamais vu ça. En cette première semaine de décembre, le réseau des observateurs de la LPO et des autres associations signalent des hirondelles un peu partout en France, y compris jusqu’à Dunkerque (Nord). Si l’hirondelle rustique – dont quelques oiseaux hivernent à présent presque chaque année dans notre pays – forme le gros du contingent, on signale aussi quelques hirondelles de fenêtre, et même une hirondelle de rivage dans l’Aude, espèces plus sensibles au froid que leur cousine. Le plus incroyable est cette hirondelle rousseline (originaire du pourtour méditerranéen) observée le 30 novembre… en baie de Somme ! »
Je site Allain Bougrain Dubourg Président de la LPO voici qui confirme les observations que chacun de nous peu faire.
Voir :
Les signes tangibles du réchauffement

dimanche, 10 décembre, 2006  
Blogger Jack said...

Pour citer encore Bougrin Dubourg ce matin sur les ondes : le problème est moins le départ tardif que le retour qu’il faudrait avancer pour ne pas arriver après les chenilles qui doivent servir à nourrir la nichée.
Sauront-ils s’adapter assez vite à cette nouvelle donne ? Si la réponse est négative la chute des populations peut être très rapide, un oiseau n’a que peut de temps pour se reproduire avant de disparaître.

dimanche, 10 décembre, 2006  

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