lundi, octobre 30, 2006

Première livraison d'un module Pelamis au Portugal

Pelamis

En mai 2005, je vous annonçais la mise au point du premier capteur d'énergie océane, permettant de récupérer l'énergie de la houle du large.

Eh bien, en mai 2005, la livraison du premier convertisseur d'énergie Pelamis de 750 kW a été livré à Enersis, société Portuguaise d'énergie renouvelable. Elle va être installée à environ 5 kilomètres au large des côtes du nord du Portugal, près de Póvoa de Varzim.

Le convertisseur d'énergie Pelamis mesure 120 mètres de long et 3,5 mètres de diamètre. Il a une puissance de 750 kW. En effet, sur sa longueur, sont implantés 3 convertisseurs de 250 kW chacun. Quand il arrivera à destination, il sera amarré dans un zone où il y a 50 ou 60 mètres de fond, généralement à une distance entre 5 et 10 kilomètre des côtes, de façon à profiter pleinement de l'amplitude de la houle du large.

Une centrale d'énergie houlomotrice comprend un certain nombre de modules Pelamis accouplés. Pour l'instant, le projet de Póvoa de Varzim en comprend 3, pour arriver à une puissance installée de 2,25 Mégawatts.

Si vous voulez voir des vidéos assez parlantes sur ce projet, c'est ici.

Je vous tiendrai informés de la suite de ce projet passionnant.

Pour en savoir plus :
1. Premier capteur d'énergie océane (Gaïa - 25 mai 2005)
2. Ocean Power Delivery Ltd (Site officiel)
3. The Pelamis Wave Energy Converter (Ocean Power Delivery Ltd)
4. Wave Power: Spotlight on Ocean Power Delivery Ltd (Treehugger)
5. Wave Energy Potential Warrants Further Research and Development, Says EPRI (EPRI)

Crédit photo : Ocean Power Delivery Ltd

4 Comments:

Blogger Jack said...

Pardon Luc, mais je ne crois pas qu'un module Pelamis fonctionne à 50m sous le niveau de la mer, pour que la vague fasse fonctionner les articulations, l'engin doit flotter.
Non?

lundi, 30 octobre, 2006  
Blogger Padraig said...

Je pense que Jack a raison. Le constructeur préconise d'installer ses engins à des endroits où le fond de la mer est à 50 mètres, mais les dispositifs, eux, flottent, restent en surface et ondulent au gré des vagues...

Quoi qu'il en soit, dans la mesure où il n'y a pas d'entrave à la navigation, ça semble intéressant. Néanmoins, voyons s'ils savent régler les problèmes de maintenance et lutter contre la corrosion... Et voyons si tout ça résiste aux grosses tempètes hivernales...

mardi, 31 octobre, 2006  
Blogger Luc said...

@ Jack & Patrick : vous avez raison : erreur de traduction. J'ai rectifié le texte de la note. Merci ! (ça me semblait un peu bizarre, aussi ...)

mardi, 31 octobre, 2006  
Blogger Padraig said...

En nageant cet après-midi dans une mer d'huile (à 18 °C - merci le Gulf Stream), je me disais que ce genre de dispositif ne pouvait pas être actif très souvent. Enfin, peut-être qu'au large... Par ailleurs, 2,25 MW, c'est pas vraiment beaucoup. Mais, bon, c'est un site expérimental pour l'instant, et si ça marche, ils pourront envisager de tapisser la mer plus complètement pour produire une énergie plus conséquente...

mardi, 31 octobre, 2006  

Enregistrer un commentaire

<< Home