La glace de l'Antarctique perd 152 km3 par an
Une étude de l'Université du Colorado vient de conclure que la masse glaciaire du continent Antarctique est en train de fondre à un rythme de 152 kilomètres cube par an (Pour être précis, la marge d'erreur du modèle utilisé situe la perte annuelle entre 72 et 232 kilomètres cube par an). Ceci correspond à une élévation du niveau des océans de 0,4 mm par an.
Cette mesure a été réalisée à l'aide des deux satellites GRACE (Gravity Recovery and Climate Experiment) lancés en 2002 par la NASA et par l'Allemagne.
Cette perte de glace a subi une accélération brutale en février 2002 avec l'effondrement de la plateforme glaciaire Larsen-B.
Cette étude est la première qui indique que la masse globale de la glace du continent Antarctique est en déclin. Elle contredit en particulier l'affirmation en 2001 de l'Intergovernmental Panel on Climate Change qui prévoyait au contraire une augmentation de la masse globale de glace à cause d'un accroissement des chutes de neige dans un contexte de réchauffement climatique.
Pour en savoir plus :
1. Antarctic Ice Sheet Losing Mass, According To CU-Boulder Study (University of Colorado at Boulder)
2. Antarctica losing ice to oceans (BBC news)
3. Melting Antarctic raising sea levels (The Independent)
4. Effondrements dans la plateforme glaciaire Larsen-B (Gaïa - 6 août 2005)
5. L'iceberg B15A s'est enfin brisé (Gaïa - 8 novembre 2005)
6. Le chant de l'iceberg B09A (Chez Luc - 29 novembre 2005)
7. Quand la mer monte (Gaïa - 25 novembre 2005)
Crédit photo de l'iceberg B-15A : Josh Landis
Libellés : fonte des glaces
13 Comments:
Voilà, j’aime bien comparer les chiffres qu’on me donne.
J’ai donc calculé l’énergie consommée par la fusion de ces 152 km3 de glace.
J’ai ensuite converti cette énergie en TEP.
Puis j’ai comparé cela à la production annuelle de pétrole, sur la base de 80 Millions de barils jour. (Conversion des barils en tonne de pétrole pifométrée)
Quantité de glace fondue 1,52E+20 DM3
Chaleur latente 333 KJ/KG
Chaleur absorbée 5,06E+22 KJ
Définition de la TEP 4,19E+07 KJ
Nombre de TEP consommée par cette fusion 1,21E+15 TEP
1 Baril 160 Dm3
Densité du Pétrole 0,9 Kg/Dm3
Baril /T 5,625 Baril /T
Production quotidienne 8,00E+07 Barils
Production quotidienne 1,42E+07 TEP
Production An 5,19E+09
Rapport énergie fusion/ production annuelle de pétrole 2,33E+05
Alors à moins que je ne me sois trompé grossièrement, pour fondre 152 km3 de glace d’eau douce, il faudrait consommer environ 233 000 années de production actuelle de pétrole. (Je sais nous avons d’autres énergies)
Alors de 2 choses l’une, ou bien on ne perd pas 152 km3 de glace par an, ou bien les raisons qui en sont la cause, n’ont rien à voir avec l’activité humaine.
A moins que le fameux effet de serre soit un formidable levier.
Autre hypothèse cette glace est très poreuse...
Bon, alors, j'explique : On n'a pas installé de chauffage central sous les glaces de l'Antarctique alimenté par des centrales thermique au pétrole.
Effectivement, ce qui se passe, c'est que, pour chaque baril de pétrole brûlé depuis plus d'un siècle, il y a du CO2 fossile qui va dans l'atmosphère et qui y reste. Le taux de CO2 croît continûment et l'effet de serre aussi.
C'est donc le Soleil qui fait fondre les 153 km3 de glaces par an, because les rayons du Soleil chauffent bien plus qu'avant. Pourquoi ? A cause du CO2. D'où vient ce CO2 ? De l'activité humaine.
Quod erat demonstrantum.
(Ceci dit, je suis impressionné pas tes calculs : s'il fallait fondre tout ça au chalumeau, y aurait effectivement du boulot !!!)
Donc ton explication est :
« l’effet de serre formidable levier »
Tout de même 233 000 ans de consommation actuelle de pétrole, c’est drôlement plus que tout ce qui a été consommé et que toutes les réserves que l’ont peut imaginer.
On pourrait dire que la consommation d’énergie fossile et l’augmentation de CO2 qu’elle dégage, installe une « loupe » au dessus de nos têtes .
Loupe, qui donne une puissance sans commune mesure avec celle consommée pour la produire...
D'après tes calculs, on envoie dans l'atmosphère chaque année le résultat de la combustion de 5,19E+09 TEP, soit, en français, 5 190 000 000 tonnes de pétrole. Cinq milliards de tonnes de pétrole partent en fumée chaque année. Et ça dure depuis un siècle ... (évidemment, ça a commencé progressivement, et le rythme actuel est le rythme maximum)
1 m3 de pétrole, ça pèse 900 kg, ou 0,9 tonnes.
1 km3 de pétrole, ça pèse 900 000 000 tonnes.
Donc, pendant que 152 km3 de glace disparaissent, environ 5 km3 de pétrole sont consumés.
Avec 1 kg de pétrole, peut-on faire fondre 30 kg de glace ? Je ne sais pas. En tous cas, il ne me semble pas qu'il y ait là un facteur 233000 ... Ou alors je me suis planté quelque part ...
Avec un litre de pétrole, on doit pouvoir faire fondre 30 litres de glace, non ?
30 litres, c'est quoi ... trois seaux d'eau.
Faut pas 233000 litres de pétrole pour avoir trois seaux d'eau, si ?
Je le refais :
Avec une tonne de pétrole on produit 4.19E7 KJ
Cette énergie peut fondre 4.19E7KJ/ 333 KJ = 126 tonnes de glace
(Pour simplifié on a pris la tonne de glace = 1 M3)
Il faudra donc 1.21E9 tonnes de pétrole pour fondre nos 152 Km3.
Soit 23% de la production mondiale annuelle actuelle.
Ce qui est en effet plus raisonnable !
La comparaison entre l’énergie de fusion de la glace et nos dépenses d’énergie reste intéressante.
La régulation de notre climat est assise sur l’énergie considérable que l’eau absorbe pour se transformer en vapeur, la glace en eau et inversement.
Ces 152 km3 de glace transformée en eau, marquent à n’en pas douter les changements en cours.
(s’ils ne se sont pas gourés dans leur calcul, comme moi...)
Après avoir vu à la télévision une intervention argumentée d'un fervent représentant de la cause écologique, Nicolas Hulot, qui dans son discours général particulièrement hystérique prétend que si nous ne changeons rien nous courons à la catastrophe planétaire, de saines, sages, sereines réflexions ont fusé de ma cervelle impartiale. Dans mon esprit clair, critique, apte à la réflexion et pas encore contaminé par l'exaltation collective, des éclatantes évidences se sont opposées aux obscures, approximatives constructions intellectuelles de Nicolas Hulot.
Je commence à me demander si le problème de la pollution de la planète ne serait finalement pas une vaste chimère, une énorme psychose mondiale, un fantasme planétaire comme il y eut en d'autres époques des fantasmes cosmiques (par exemple avec les passages de comètes), religieux, astrologiques, magiques, ainsi que moult autres terreurs irrationnelles... Bref, une pollution universelle des esprits par des fumées médiatico-scientifico-politiques.
L'obsession écologique me semble avoir des point communs avec certains mythes obscurantistes. Hier les sorcières, aujourd'hui la pollution.
Que dit l'adepte de la verdure à tout prix ?
Que nos rivières polluées vont répandre mort, maladie, désastre, que nos pots d'échappement vont provoquer des raz-de-marées, faire fondre la banquise, empoisonner l'atmosphère, que nos activités économiques vont déclencher des cataclysmes, faire gronder le ciel, la terre et encore ébranler les océans...
Et pourquoi pas déclencher l'écroulement des montagnes, faire pâlir le soleil, éteindre -ou raviver- les volcans, provoquer la chute des étoiles ? Soyons sérieux. Cessons d'adhérer à la sottise ambiante, redevenons sensés.
Les rivières françaises sont polluées, je ne le nie pas. Et alors ? Cela fait belle lurette que nous ne mangeons plus de poissons péchés dans les rivières ! Il y a les piscicultures pour satisfaire nos exigences : des truites toujours bien dodues, saines, disponibles à profusion. Dieu merci, l'homme civilisé a su depuis longtemps imiter et même améliorer les bienfaits de la nature. Il n'a pas attendu que les rivières soient polluées pour produire des fruits de la nature encore plus savoureux que la nature jamais ne le fera elle-même... Par conséquent je ne vois pas en quoi la pollution de nos rivières est si catastrophique. Certes cela n'est guère réjouissant et même assez ennuyeux que nos rivières soient ainsi polluées. Je l'admets. Et j'aimerais mieux qu'elles ne le soient point, cela s'entend. Mais c'est ainsi, nos rivières sont polluées et ce n'est pas une raison pour ajouter à cette pollution chimique une inutile bêtise à notre réflexion.
Le problème de la pollution des rivières n'est de toute façon pas si grave qu'on le prétend puisque la blessure que nous avons infligé à la nature s'est tout naturellement accompagnée de son remède. En effet, nos usines de retraitement des eaux ne sont-elles pas nées pour contrer ces pollutions, précisément ? En ce cas où est le problème ? De quoi nous plaignons-nous ? N'avons-nous pas de l'eau pure à la sortie de ces centres de retraitements des eaux ? N'est-ce pas là un réel progrès ? Nous sommes étrangement -et de manière parfaitement stupide et irrationnelle- plus prompts à nous désoler de voir couler l'eau sale en amont de nos usines que nous réjouir à la voir jaillir, claire, en aval... Nous grossissons de façon outrancière la boue initiale tout en occultant l'onde limpide qui en naît. Et pourtant, en cela l'homme a fait bien mieux que la nature : il l'a purifiée en un temps record. Là où la nature aurait mis des années à régénérer ses eaux polluées, l'homme avec son génie a été cent fois, mille fois plus vite !
Et puis qui se baigne encore dans les rivières ? Les plages depuis presque un siècle ont remporté les suffrages des vacanciers.
Que prétend encore l'écologiste ?
Que nos émanations carboniques vont étouffer le globe terrestre à petit feu, le réchauffer, le vider en partie de ses hôtes, jusqu'à changer les contours des côtes par l'effet de la fonte des glaces aux pôles... Rien que cela. Depuis la création de la terre aucune éruption volcanique n'est jamais parvenue à engendrer de tels bouleversements, encore moins à éradiquer la vie sur la planète. Sérieusement, quel est l'impact de l'action de deux milliards de pots d'échappement durant cinquante ans sur une planète dont le poids et le volume de l'atmosphère sont infiniment plus consistants que ces rejets de fourmi ? Cela n'équivaut même pas -du moins je le suppose- au dixième d'une seule éruption volcanique de type Vésuve en 79 de notre ère en terme de masse de matières "polluantes" !
Que des espèces disparaissent, en quoi cela est-il catastrophique ? Depuis la création de la terre, des millions d'espèces sont apparues, puis ont disparu. De manière parfaitement naturelle, dans l'ordre normal des choses, à l'image de tout ce qui existe dans l'univers. Des espèces animales et végétales disparaissent de nos jours sous l'action de nos activités économiques, culturelles, gastronomiques, voire politiques. Je ne vois là que minuscules événements amplifiés par la subjectivité humaine. Des étoiles disparaissent également dans notre propre galaxie et partout ailleurs sous le simple effet du temps qui passe, sous l'action des atomes, bref sous le vent du destin... Telle est la loi des choses. Les écologistes n'échapperont pas à cette loi : eux aussi disparaîtront.
Que ce soit sous le poids de nos activités économiques ou sous les nécessités bien plus féroces encore de la nature, tout change, disparaît. Espèces, montagnes, océans, astres, systèmes galactiques, rien n'est épargné par le grand ordre naturel. Pourquoi les ours et les loups échapperaient-ils à cette loi ? Et pourquoi ne pas inclure l'action humaine dans cet ordre naturel ? L'homme avec sa réflexion, ses choix, sa volonté, son action sur la matière, les saisons, l'ordre "naturel" des choses, n'est-il pas issu de la nature lui aussi ? N'en n'est-il pas d'ailleurs le chef-d'oeuvre ? En quoi les effets de l'action humaine sur la nature seraient-ils pervers ? La disparition du loup, du choléra, de la peste ou du moustique vecteur de la malaria seraient donc des malfaisances selon la logique écologiste ? La nature ne s'occupe-t-elle pas elle-même de faire disparaître des espèces, et par milliers encore ? Certes elle le fait à l'échelle géologique. On reproche à l'homme de le faire à son échelle. Fondamentalement, je ne vois aucune différence. Ni perversion. Il est vrai que la volonté de préserver les espèces est également dans l'ordre naturel des choses humaines, fait partie de notre pensée. Je ne suis pas contre la préservation des espèces. A condition de ne pas sombrer dans la folie consistant à s'ingénier à réintroduire un corps étranger dans un système déjà bien établit. On ne met pas de loups dans une bergerie, pas plus qu'on ne lâche des ours en pleine nature ! Et pourquoi pas la réintroduction des lions à l'orée des villages africains, des tigres tueurs autour les agglomérations du Bengale ?
Entendons-nous : je ne fais nullement l'apologie de la pollution et de la destruction de la nature. Certes j'aimerais que la pollution n'existe pas sur notre planète, que les océans soient nets, les terres propres, les eaux claires. Qui ne le souhaiterait pas ? Simplement je prétends que nous avons fait de la pollution une sorte de quête du Graal moderne, un mythe idéologique et social fou, et donc par définition irrationnel, inutile, voire dangereux.
La pollution de la planète est réelle et ses pires effets se font sentir actuellement, je l'admets. Les effets de cette pollution planétaire sont catastrophiques, il est vrai. Mais dans les têtes.
Et rien que dans les têtes.
Raphaël Zacharie de Izarra
La planète est saine. Ce sont les esprits qui sont souillés par le matraquage médiatique intensif. Je ne crois pas que nos petites pollutions humaines mettent en danger l'équilibre de la planète. C'est un mythe, selon moi. Pour ébranler la nature, il faudrait une masse de rejets carboniques et de déchets toxiques beaucoup plus importante que nos minuscules transpirations d'usines... Je crois que la planète -comme tout système vivant, indépendant ou inter-dépendant, complexe et structuré- a des capacités de défense et de régénération insoupçonnées.
Il est déjà très difficile pour un individu de tuer une vache, un chat, et même d'exterminer les cafards de sa propre maison à l'aide de produits chimiques fort toxiques. Alors pour tuer tout un réseau de vie, de fleuves, de terres avec tous leurs occupants, c'est une mission impossible même en s'y mettant tous avec nos poubelles et rejets carboniques. Au contraire, certains de nos déchets contribueraient plutôt à favoriser la vie en engraissant terres, mers et animaux qui y vivent. Cela fait des décennies que nos paysans polluent les terres avec leurs fertilisants artificiels et produits de traitement toxiques. La terre de nos campagnes est devenue certes impure mais pas empoisonnée pour autant. Ce qui y pousse ne tue pas, au contraire.
Raphaël Zacharie de Izarra
@ Raphaël Zacharie de Izarra : J'ai bien aimé ton coup de gueule ! Pour moi, c'est une bonne nouvelle. Ca veut dire que la prise de conscience de ce que la surpopulation humaine qui pullule à la surface de notre belle planète est en train de lui infliger commence à pénétrer tous les esprits. Enfin, on réalise tous ce que nous, "le chef-d'oeuvre de la nature", on est en train de lui faire, à la nature.
... Et cette prise de conscience généralisée suscite des coups de gueule comme le tien, par réaction.
C'est très bien : le débat s'installe, on progresse !
@Raphaël Zacharie de Izarra. Ah, non, encore un qui réfléchit au lieu de se fondre dans le prêt-à-penser. Ca ne va pas du tout...
Non, enfin, quoi... Si des gens se mettent à douter des enseignements du prédicateur Gore et du saltimbanque Hulot, où va-t-on ?
1 - VIVE LA POLLUTION !
La pollution est une réalité plus médiatique qu'effective, à mon sens.
Je ne nie pas la pollution, je prétends seulement qu'elle est insignifiante. Je ne crois pas que l'homme puisse faire fondre les pôles. Et quand bien même il le pourrait avec ses petites fumées, quelle importance ?
Depuis que l'homme est sur terre il n'a cessé de la transformer, de canaliser ses forces, de l'embellir, de la domestiquer à sa convenance.
Bref, de donner un visage humain à la friche originelle.
Agir sur notre globe originel, c'est nécessairement le défigurer.
Creuser le sillon n'a rien de naturel, certes. Mais justement, c'est cela que l'on appelle la CIVILISATION. Fondamentalement le geste est le même entre faire naître un sillon et faire sortir de terre des usines : l 'acte reste un acte de civilisation.
La seule différence est dans la profondeur de la plaie dans le sol occasionnée par le génie humain. Mais le principe est le même.
Pour réduire, voire éliminer radicalement la pollution, il faudrait tout simplement cesser de vivre. Absurde, non ?
Ne perdons pas le nord : vivre c'est polluer. Revoyons plutôt la notion de "pollution", puisque respirer c'est fatalement "polluer". Que ce soit le poumon humain ou le poumon industriel qui rejette du "gaz nocif", fondamentalement quelle différence ? Les deux sont au service de l'homme. La pollution fait partie intégrante de la vie comme la mort, la souffrance ou les morpions.
Excréter, uriner, suer, rire, aimer le beurre, les carottes, son chien, ses enfants, sa femme, sa maîtresse, n'est-ce pas contribuer activement à la "pollution" ? L'écologiste primaire voit les problèmes sans aucun recul, essentiellement à échelle sociale, psychologique et non dans sa globalité, sa complexité, ses nuances. Encore moins sous l'aspect philosophique.
Débarrassée des fumées émotionnelles, la "pollution" ne signifie plus grand chose. A la lumière de la pensée rationnelle cette "pollution" est à reconsidérer car elle n'a plus du tout le même sens vue sous l'angle de la subtile, durable et gigantesque machinerie géologique qui se moque des spéculations humaines...
Je suis persuadé que les fumées d'usine -tout comme les vomissements volcaniques- s'incluent dans la complexe, miraculeuse alchimie des éléments. Selon moi les fumées industrielles ne s'opposent pas à l'ordre : au contraire elles entrent dans la danse géologique. La planète réagit aux agressions comme notre corps face aux virus : elle tire profit des stimulations extérieures pour recombiner ses éléments et s'enrichir, trouver des parades, se complexifier à l'infini.
2 - Elle se réinvente en permanence, se renforce pour mieux tourner, durer, briller avec ses soeurs dans la grande symphonie galactique. A l'image du corps humain qui s'adapte à son milieu et gagne des centimètres, des anticorps, des années de vie supplémentaires avec les siècles et, parallèlement, invente l'agriculture, l'Art, le chant grégorien, les réseaux d'égout, les médicaments, les fusées interplanétaires, INTERNET, etc.
Tout dans la nature nous montre que la vie est un principe auto-régénérateur, auto-réparateur d'une insoupçonnable ingéniosité triomphant de tout, s'imposant partout, émergeant de toutes part sans explication.
N'est-ce pas miraculeux ?
Bien sûr entre l'agression (ou plutôt la stimulation extérieure) et sa mise à profit il faut un laps de temps nécessaire. Plus la machine est imposante, plus elle a besoin de temps pour s'adapter à sa nouvelle condition. Entre la plaie et sa totale guérison il y a la cicatrice. Ce que nous vivons à notre échelle, ce sont les effets immédiats de ces stimulations. Pour faire simple, les plaies, les cicatrices. Pauvres fourmis naviguant sur le vaste paquebot planétaire, nous sommes trompés par notre manque de recul... Mais nos enfants naîtront dans un monde réparé et fortifié.
Le principal défaut des images spectaculaires que l'on nous montre au sujet de la pollution, c'est qu'elles sont spectaculaires précisément.
Le prodige de l'adaptation des éléments face aux activités humaines, volcaniques, telluriques ou cosmiques est, il est vrai, moins clinquant pour l'oeil blasé, moins retentissant en termes médiatiques. Cette merveille des merveilles est plus lente à constater (plus difficile à admettre psychologiquement tant les humains, habitués à les voir, ont tendance à les nier), elle n'en est pas moins réelle.
"Pollution" est un terme dont le sens a été perverti pour servir des causes politiques : sa forte connotation négative agit puissamment sur la psychologie des foules de la même manière que les termes "chrétien", "juif", "républicain", "hérétique" furent en d'autres temps lourds de conséquences pour qui y était sensible.
3 - L'humanité des ânes a un grand défaut : elle réagit comme une girouette au vent médiatique. Il aurait suffit que depuis une ou deux décennies les médias insistent sur les dangers d'une éventuelle collision d'un astéroïde contre la planète (au lieu de focaliser l'humanité sur la pollution) pour qu'aujourd'hui la mode soit à l'hystérie cosmique...
Il se trouve que c'est la pollution qui a "marché" médiatiquement parlant, alors le monde (des nantis) s'est mit au vert. La prise de conscience écologique est purement artificielle, fabriquée de toute pièces par les médias et non pas spontanée, intuitive. La preuve qu'elle n'a rien d'universel, c'est qu'elle est active exclusivement dans les "pays snobs". L'écologie est la morale des nantis, la religion des repus, l'idéal des âmes bernées par les apparences.
A mes yeux le vrai problème de l'écologie c'est l'eau. Le reste n'est que divagations et fumée.
Quant aux fumées d'usines, elles prouvent la bonne santé de l'humanité. Les pays pauvres envient nos émanations industrielles. Que les écologistes aillent tenir leurs discours devant les miséreux des bidonvilles qui bavent d'envie devant nos villes propres et débordantes de richesses ! Ils passeront pour des fous. Pire : des criminels.
Jusqu'à aujourd'hui je n'ai jamais été malade en mangeant des produits issus de la terre, ni été intoxiqué par l'ingestion d'eau, encore moins eu la peau brûlée par la pluie... Au contraire je trouve l'air respirable (même en ville), la nourriture excellente, la campagne enchanteresse, les étoiles magnifiques au-dessus du monde. La civilisation a du bon, tandis que la misère, la sauvagerie, l'ignorance, la régression sont de vrais calamités.
Certes il y a quelques forêts détruites par des pluies acides en Allemagne dont on a fait tout un fromage... Les forêts allemandes ne sont pas les forêts du monde entier. Ce n'est pas parce qu'on montre des images sensationnelles d'un drame local que la planète est en feu pour autant. On ne cesse de nous montrer les parties blessées de notre monde tout en omettant de nous montrer ses vastes parties saines... Quand les Verts mettent le doigt sur les infimes furoncles de la terre, moi je vois les océans végétaux de l'Amazonie encore vierges, je vois les immensités intactes et sauvages de la planète, toutes ces beautés terrestres, cette santé géologique, ces espaces sains, ces réserves naturelles, ces richesses potentielles dont on ne parle JAMAIS.
Raphaël Zacharie de IZARRA
Enregistrer un commentaire
<< Home