Comment convertir les émissions de CO2 en biocarburant
Philippe a attiré mon attention sur GreenFuel Technologies Corporation, une compagnie américaine qui est en train de développer un concept assez révolutionnaire, je trouve.
Il s'agit tout simplement de récupérer les émissions de CO2 des grosses industries, de les faire passer dans un bioréacteur à algues, qui va faire croître des algues soigneusement sélectionnées par photosynthèse associée au CO2 barbotant dans l'eau.
Ce bioréacteur va convertir le CO2 en biomasse, libérant simplement de l'azote et de l'oygène dans l'atmosphère. Ensuite, il suffira de séparer les algues de l'eau pour la recycler dans le réacteur.
La biomasse d'algues ainsi produite pourra être distillée en éthanol, méthanol, biodiesel. Les reste sera valorisé en protéines végétales. Le process est détaillé étape par étape ici.
Ainsi, on réussi d'un coup à éliminer les émissions de CO2 dans l'atmosphère, à produire des biocarburants et à générer des sous-produits valorisables ! Et tout cela grâce à une solution biologique. Normal : on est sur une planète vivante !
Pour en savoir plus :
1. GreenFuel Technologies Corporation
2. Emissions-to-Biofuels™ technology (GreenFuel Technologies Corporation)
3. Interactive Flow Diagram (GreenFuel Technologies Corporation)
Crédit image : GreenFuel Technologies Corporation
Il s'agit tout simplement de récupérer les émissions de CO2 des grosses industries, de les faire passer dans un bioréacteur à algues, qui va faire croître des algues soigneusement sélectionnées par photosynthèse associée au CO2 barbotant dans l'eau.
Ce bioréacteur va convertir le CO2 en biomasse, libérant simplement de l'azote et de l'oygène dans l'atmosphère. Ensuite, il suffira de séparer les algues de l'eau pour la recycler dans le réacteur.
La biomasse d'algues ainsi produite pourra être distillée en éthanol, méthanol, biodiesel. Les reste sera valorisé en protéines végétales. Le process est détaillé étape par étape ici.
Ainsi, on réussi d'un coup à éliminer les émissions de CO2 dans l'atmosphère, à produire des biocarburants et à générer des sous-produits valorisables ! Et tout cela grâce à une solution biologique. Normal : on est sur une planète vivante !
Pour en savoir plus :
1. GreenFuel Technologies Corporation
2. Emissions-to-Biofuels™ technology (GreenFuel Technologies Corporation)
3. Interactive Flow Diagram (GreenFuel Technologies Corporation)
Crédit image : GreenFuel Technologies Corporation
Libellés : énergie renouvelable, gaz à effet de serre
3 Comments:
C’est too much.
Sauf que ce n’est pas le genre d’installation qu’on puisse mettre derrière un tube d’échappement ni même à la sortie de la cheminée de notre chaudière. Donc on réserve çà aux gros sites de production, je suppose que la vitesse de réaction est fonction de la température, les fumées en principe c’est chaud, donc pas de pb.
La vitesse de croissance des algues doit rester modeste et j’ai peur qu’il soit nécessaire de mobiliser des hectares de bassins...je vois qu’il faut ajouter aussi quelques « engrais » pour que la réaction fonctionne à plein régime.
Cette belle idée n’est guère quantifiée ... secret de fabrication, sans doute.
On parle de 200 acres pour l'installation d'un site : si mes infos sont bonnes çà fait plus de 80 ha en système métrique, tout de même.
Le plus simple reste quand même de ne pas produire de CO2.
Oui. Et ces 80 ha produiraient environ 3 millions de litres de carburant, ce qui permettrait de faire rouler environ 2 000 voitures (30 000 km/an , 5 l/100 km). Bon, c'est mieux que rien, mais c'est loin de couvrir les besoins des 36 millions de voitures en France...
Néanmoins, si je suis bien, le CO2 qu'on transforme ainsi, il finit quand même par être rejeté dans l'atmosphère lors de la combustion du bio-carburant... Pas vraiment la solution ultime !
Enregistrer un commentaire
<< Home